La phobie – du grec ancien phobos signifiant « frayeur » ou « crainte », est une peur irrationnelle, non justifiée ou démesurée par rapport à sa cause. Les personnes phobiques ont conscience que leurs peurs sont irraisonnées mais elles ne peuvent s’empêcher de ressentir une extrême anxiété pouvant aller jusqu’à la panique.

De nombreuses personnes sont ainsi sévèrement handicapées dans leur travail et dans leurs relations personnelles.
Les phobies qui semblent les plus pénalisantes sont les phobies sociales car elles ont un retentissement important sur la vie quotidienne des personnes qui en souffrent.
Elles peuvent parfois conduire à la dépression ou à des conduites pathologiques, comme l’alcoolisme, le tabagisme…

On dénombre de très nombreuses phobies : phobies des animaux (souris, serpents, araignées…), phobies de certaines situations (peur des lieux clos tels que les ascenseurs, les tunnels, peur de la hauteur de l’eau, de l’avion…), phobies sociales (peur de parler en public, peur de traverser des espaces, la rue, un pont, peur de rougir…), etc.

La liste des phobies est longue, pour ne pas dire interminable !

À l’origine, le terme grec trauma signifie « blessure » ou « atteinte au corps ».
Aujourd’hui, nous utilisons l’expression « traumatisme psychique » pour désigner « la condition dans laquelle se trouve une personne ayant eu l’expérience d’un événement difficile qui a atteint son psychisme ».
De récentes études ont démontré combien les personnes qui ont été exposées à des événements comme une attaque terroriste par exemple, sont non seulement blessées dans leur chair, mais également dans leur mental.

Deux facteurs rendent un événement traumatique :
• Une menace de mort ou de blessure grave envers nous-même ou envers une autre personne.
• Un profond sentiment de peur et d’impuissance.

Les causes possibles du traumatisme sont diverses : perte d’un être proche, abus sexuel, violence conjugale, endoctrinement, accident, présence d’un fait traumatisant – particulièrement durant l’enfance. Des événements tels que les catastrophes naturelles (séismes et éruptions volcaniques), les guerres ou d’autres violences aggravantes peuvent également contribuer à un traumatisme psychique. Une exposition à long terme à des situations telles que la pauvreté ou à d’autres formes d’agression – comme les humiliations et les agressions verbales -, peut également être traumatisante.

Le terme de « burn-out » signifie « brûler de l’intérieur, se consumer ». C’est une usure à petit feu qui trouve sa source dans le cadre professionnel. Il n’épargne personne, sans distinction de statuts – les cadres, les employés…

En cause ? Le stress chronique que nous sommes nombreux à subir au travail. Contrairement à ce que l’on pense souvent, la première cause d’un burn­out n’est pas psychologique, mais physiologique. Le burn­out est dû à un stress important et répété. Le stress est une réaction du corps, qui lui permet de se mettre en alerte le temps d’un danger. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, l’urgence est devenue un mode de vie.
Les gens sont sur le qui-vive vingt-quatre heures sur vingt­-quatre.

Résultat : leur corps est épuisé.
Et cette fatigue de fond va avoir un impact sur leur moral.
Très vite, l’épuisement émotionnel vient s’ajouter à l’épuisement physique.

• Vous êtes une personne engagée, une personne pilier, vous êtes perfectionniste en quête de reconnaissance, dévouée à votre société… Vous ne comptez ni vos heures, ni votre énergie, vous vous trouvez être parmi les plus vulnérables.

• Vous avez des troubles du sommeil. Vous vous sentez dévalorisé, souffrez d’une peur de l’échec, d’un manque de confiance en vous, d’un manque de reconnaissance, d’isolement, d’une perte de sens, d’une addiction (cigarette, alcool, nourriture, sport…), vous n’éprouvez plus de plaisir pour les choses simples…